
Programme de septembre à octobre 2025
Dans le cadre du cycle Carlo Lizzani mis en place par la Società Dante Alighieri, le Cercle interviendra, en la personne de Bruno Queyrie, lors de la présentation de deux films :
- jeudi 04/09, à 20h aux Ambiances : La Chronique des pauvres amants .
- dimanche 07/09, à 18h aux Ambiances : San Babila, un crime inutile .
Vendredi 05/09 , au Capitole à 20h : « M le Maudit » -1931- de Fritz Lang. Avec Peter Lorre. Durée : 1h57.
Berlin, 1930. Des fillettes sont assassinées. Ces crimes soulèvent l’indignation de l’opinion publique. La peur monte dans la ville. La police entreprend des rafles qui gênent la pègre locale. Des truands décident de rechercher eux-mêmes le criminel…
Le premier film parlant de Fritz Lang était son préféré. D’emblée, il explore avec brio l’évolution technique sonore (“Peer Gynt” d’Edward Grieg siffloté en leitmotiv musical). Peter Lorre, incarnant le meurtrier, y tient le rôle de sa vie d’acteur. Une oeuvre maîtresse de l’histoire du cinéma.
Evénement en partenariat avec la librairie Esprit BD.
Projection suivie d’un échange avec Alex W. Inker, auteur de la bande dessinée Krimi, inspirée par les coulisses de la création du film de Fritz Lang.

Samedi 06/09, forum des associations au Jardin Lecoq
Jeudi 18/09, aux Ambiances à 20h : « Gueule d’amour » -1937- de Jean Grémillon. Avec : Jean Gabin, Mireille Balin… Durée : 1h34.
Le jeune sous-officier Lucien Bourrache a fait chavirer tant de coeurs féminins qu’il s’est vu attribuer dans sa garnison le plaisant surnom de « Gueule d’amour ». Il est bien loin de se douter, en allant en permission sur la Côte d’Azur, qu’il va faire la rencontre d’une jeune femme autrement plus redoutable que lui en amour.
Titre emblématique du cinéma français des années 30, Gueule d’amour offrit à Jean Gabin l’un de ces rôles de jeunes premiers qui établirent sa célébrité au début de sa carrière. Cette histoire d’une liaison fatale est l’occasion, pour Jean Grémillon, de construire une oeuvre splendide sur la tragique (et impossible) rencontre de deux classes sociales, dans le contexte de l’entre-deux-guerres. Un classique rarement diffusé.

Vendredi 19/09 à 19h : Grand buffet de rentrée au Puy de la Lune (3, rue de la Michodière). Participation : 5 euros par personne. Inscription indispensable auprès de notre vice-président Jérôme Reignat (contact au 06 30 23 28 61 ou par mail : j.reignat@free.fr) avant le 14/09.

Jeudi 25/09, au Capitole à 20h : « La Garçonnière » -1960- de Billy Wilder. Avec : Jack Lemmon, Shirley MacLaine, Fred MacMurray… Durée : 2h05.
C. C. Baxter est employé dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise. Ambitionnant un poste de cadre, il met sa garçonnière à la disposition de ses chefs. Il découvre alors que la craquante liftière Fran n’est pas étrangère à cette ronde intime.
Oscar du Meilleur Film 1960. Wilder mêle ici avec une extrême virtuosité satire, comédie urbaine, mélodrame et dresse le portrait définitif du bureaucrate moderne servile et anonyme, heureusement touché par l’amour. L’humour féroce du cinéaste y est tempéré par une grande tendresse, qui contribue à faire de ce film une oeuvre très attachante.

Jeudi 02/10, au Capitole à 20h : « Les Trois Jours du Condor » -1975- de Sidney Pollack. Avec : Robert Redford, Faye Dunaway, Max von Sydow… Durée : 1h56.
Un agent de la CIA découvre un réseau ennemi au sein de l’organisation américaine. Ses collègues sont tués. Il est lui-même traqué.
Le cinéma américain des années 70 fut éminemment politique. Sidney Pollack (Out of Africa, On achève bien les chevaux) s’interroge après le Watergate sur la loyauté des organisations gouvernementales. Suspense, enquête, climat oppressant, réalisation au cordeau : une référence du film d’espionnage.

Evénements en partenariat avec la Comédie de Clermont, dans la cadre des représentations du spectacle de la compagnie tg STAN « Que sera sera », inspiré des entretiens Hitchcock- Truffaut, les 9 et 10 octobre :
Mercredi 08/10, salle Conchon (rue Léo Lagrange) à 20h : « Psychose » – 1959– d’Alfred Hitchcock. Avec : Anthony Perkins, Janet Leigh, Vera Miles… Durée : 1h49.
Après avoir dérobé à son patron la fabuleuse somme de 40 000 dollars, Marion Crane prend la fuite et roule des heures durant sur une route interminable. Egarée au milieu de son périple suite à un orage torrentiel, elle se réfugie pour la nuit dans un motel tenu par Norman Bates et la mère de celui-ci. Marion n’atteindra jamais la destination qu’elle s’était fixée…
Oeuvre légendaire, chef-d’oeuvre incontesté du suspense, labyrinthe inépuisable… Les formules les plus admiratives se sont suivies et multipliées depuis la sortie de Psychose, attestant la réussite de ce film à nul autre pareil, qui a hanté et continuera de hanter des générations de spectateurs. Un moment de terreur pure, garanti une fois de plus par la magie du grand écran.

Samedi 11/10 aux Ambiances à 18h : « Baisers volés » – 1968 – de François Truffaut. Avec : Jean-Pierre Léaud, Delphine Seyrig, Claude Jade… Durée : 1h30.
Enfin délivré des servitudes de l’armée, le jeune Antoine Doinel, vingt-quatre ans, commence à mener une vie d’aventures, de flâneries et de rêves, jonglant entre sa passion pour la charmante Christine Darbon et les innombrables petits boulots dont il se fait renvoyer…
Troisième volet des aventures de Doinel, Baisers volés est l’une des oeuvres les plus littéraires de Truffaut, en même temps qu’un hommage à la passion, à la légèreté, à l’humour. Autour de Jean-Pierre Léaud, alter ego du cinéaste, gravitent deux des actrices les plus marquantes de leur époque. Un grand moment de subtilité et d’irrévérence, à savourer sans modération.

Samedi 11/10 aux Ambiances à 20h : « Une femme disparaît » – 1938 – d’Alfred Hitchcock. Avec : Margaret Lockwood, Michael Redgrave… Durée : 1h37.
Au beau milieu des montagnes, en Europe de l’Est, plusieurs voyageurs trouvent refuge dans un petit hôtel. Parmi eux se trouve une jeune citoyenne britannique. Elle fait la connaissance de la sympathique Miss Froy, vieille dame qui lui porte assistance. Ladite Miss Froy disparaît corps et biens quelques heures plus tard. La jeune femme se lance à sa recherche, alors même que les autres voyageurs ne gardent aucun souvenir de la disparue…
Véritable bijou que ce Hitchcock trop peu connu, qui suscita l’admiration de François Truffaut. Mêlant suspense et humour avec une maestria sans égale, le maître s’y livre à un exercice de style qui continuera de ravir les spectateurs, près d’un siècle après sa sortie.

Jeudi 16/10, au Capitole à 20h : « Dersou Ouzala » -1975- d’Akira Kurosawa. Avec : Maksim Mounzouk, Iouri Solomine … Durée : 2h25.
Début du XXème siècle. Un jeune officier en mission d’exploration dans la taïga sibérienne avec son groupe de soldats rencontre un vieux chasseur qui connaît les secrets de la nature. Les deux hommes finissent par fraterniser dans le partage des émotions et des dangers.
Ode à la nature, ce film fleuve envoûte le spectateur par la restitution organique des éléments qu’il sait en donner : puissance et dureté, rythme profond des forêts, méditation qui en découle sur la vie. Oscar du Meilleur Film Etranger 1975.
